L’artiste akan Ange-Arthur Koua crée des tableaux à partir de vêtements usés, et leur redonne une âme.
Ange-Arthur Koua est exposé dans le cadre de la 14e Biennale de Dakar. C’est la galerie LouiSimone Guirandou (chez Nadia et Gilles Acogny), sur l’île de Gorée, à quinze minutes en chaloupe de la capitale du Sénégal, qui l’accueille. Il propose notamment de grands panneaux qui sont des portraits. On comprend assez vite, en s’en approchant, qu’ils sont constitués de… denim. Tout cela pourrait être une sorte d’astuce, or il n’en est rien : ces visages composés de morceaux de vêtements forcent le respect.
Ange-Arthur Koua est akan. Chez les Akans, les vêtements sont si importants qu’on enterre ceux que l’on a trop usés, plutôt que de les jeter. On les considère comme remplis d’âme, comme des êtres à part entière.
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