Sélectionné pour la Biennale de Dakar, qui aura lieu du 16 mai au 16 juin, le peinture et sculpteur a reçu Jeune Afrique dans ses ateliers de Nouakchott. Il nous décrit son œuvre, ode à la liberté, puisée dans son enfance et ses racines.
Ce dimanche de mars, nous peinons à rejoindre l'atelier de peinture d'Oumar Ball, situé dans le quartier Cité Plage, à Nouakchott. Et pour cause, l'institut culturel qui l'héberge est devenu une école coranique. Ce sont donc les enfants qui nous ouvrent les portes de l'établissement, avant que le peintre et sculpteur vienne nous accueillir avec une grande affabilité pour nous guider vers ses toiles. Rencontrer Oumar Ball, c'est une invitation à nous reconnecter aux autres et à ce qui nous entoure, à capter les instants d'un quotidien qui parfois nous submerge. "Créer est une forme de célébration de la vie, j'essaie de refléter ce qu'elle essaie de nous montre, sourit-il. L'art est partout." [...]